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Cession d’entreprise : au-delà des chiffres, l’importance du facteur humain

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Cession d’entreprise : au-delà des chiffres, l’importance du facteur humain.

Céder son entreprise : tout chef d’entreprise finit par se poser la question à un moment ou à un autre. Il s’agit d’une étape naturelle dans la vie d’un entrepreneur, quels que soient son âge et le moment où il en est de sa carrière professionnelle. Pour autant, pour être franchie de manière satisfaisante, cette étape doit être soigneusement préparée, par une réflexion en amont qui ne néglige aucun aspect, et surtout pas la dimension psychologique de la cession. Le risque principal serait de ne pas se poser toutes les bonnes questions, en se focalisant trop exclusivement sur les enjeux financiers et techniques – certes très importants ! –, au détriment de problématiques plus personnelles. Car si la cession est une transaction, elle est aussi une aventure humaine qui vient clore un chapitre pour en ouvrir un nouveau dans la vie et la carrière du cédant.

En fonction des typologies d’entreprise et de leur composition capitalistique, selon que l’on parle d’une TPE ou d’un groupe plus important, les problématiques diffèrent, mais toutes les transmissions ont en commun l’importance du facteur humain. Dans ses missions d’accompagnement à la cession, le cabinet Axylis fait du conseil et de la prise en compte de cette dimension une véritable expertise, indissociable des expertises techniques, afin de comprendre parfaitement le contexte du vendeur. 

 

Créateurs et repreneurs

 

Motivations et objectifs personnels

 

Comment anticiper le plus justement ce virage délicat ? La première des choses est de s’interroger sur ses motivations et sur ses objectifs véritables. C’est le préalable indispensable, avant même d’aborder toute question relative à la comptabilité, à la fiscalité, aux aspects juridiques, à l’évaluation de l’entreprise ou même à la recherche d’acquéreurs. Cette phase consiste en des échanges en profondeur qui permettent au vendeur de discerner en toute sincérité avec lui-même : est-ce qu’il veut vendre pour de bonnes raisons ? Est-il prêt à un changement de vie ? Comment se projette-t-il dans l’après-vente ? Souhaite-t-il vraiment céder ? Le moment est-il opportun ? Autant de questions qui concernent la vie privée autant que professionnelle, et qui amènent toujours très loin dans la réflexion. Le chef d’entreprise doit anticiper son organisation et ses revenus futurs, sa retraite ou son projet professionnel selon les cas, les mettre en perspective avec sa situation familiale, son patrimoine… Cette phase de réflexion a aussi pour but de partager ses craintes ou ses doutes, et d’éliminer un maximum de points de blocage qui pourraient faire avorter la cession avant même d’avoir commencé à discuter avec un acquéreur potentiel.

 

 

Le « juste » prix

 

Une autre série de réflexions concerne le prix de l’entreprise. Un point peut se révéler bloquant : le prix psychologique que le cédant espère obtenir de la cession, avant même d’entrer dans la phase d’évaluation. Là encore, il convient de se demander pourquoi il le place à tel niveau plutôt qu’à tel autre. Est-ce son sentiment sur la valeur de l’entreprise ? Est-ce que cela correspond à un besoin d’argent ? A cela s’ajoute la typologie d’acquéreur à laquelle il souhaite céder son entreprise. Bien des vendeurs choisissent leur acquéreur pour des raisons qui leur sont propres, indépendamment des questions de prix, et indépendamment même des qualités de l’acquéreur. Il importe de définir ces critères en amont, afin d’éviter de perdre du temps et de l’énergie avec des candidats qui n’y satisferont pas.  

 

Le travail technique : les étapes finales de la cession.

 

A l’issue de cette indispensable introspection préalable, le cédant valide ou non qu’il est prêt à franchir le pas. Le travail technique de la cession peut alors commencer, avec ses étapes incontournables : évaluation de l’entreprise et de la faisabilité financière de la cession, ciblage des acquéreurs, négociations, montage juridique et financier de la transaction jusqu’à la finalisation. Ces étapes auront d’autant plus de chances de bien se passer que les aspects personnels et humaines auront été examinés avec le plus grand soin.

 

 

Jacques OLLIVIER – Expert comptable associé. 

j.ollivier@axylis.fr

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